palindrome
L'autre jour, trois élèves de Terminale ES qui sont trop mignonnes, sont venues me demander ce que je pensais de 2012. Je ne savais pas trop si je devais leur dire que malheureusement on aurait encore gagné quelques dixièmes de degrés de réchauffement climatique, ou si elles voulaient me déprimer à l'idée que j'allais être trentenaire, ou bien si elles voulaient savoir si je détestais Londres d'avoir gagné l'organisation des JO...
Elles m'ont expliqué qu'il y avait un film sur le 20 décembre 2012 qui serait la fin du monde d'après les mayas. J'ai immédiatement repensé aux raisonnements foireux des guides de Chichen Itzá qui additonnaient le nombre de marches d'escalier avec le nombre de serpents multiplié par 9 chiffre fétiche des mayas et finalement en prenaient le logarithme en base 7 chiffre sacré des mayas pour nous prouver qu'ils avaient apprivoisé le soleil.
Et puis mes mignonnes T ES m'ont dit que 20-12-2012, c'était quand même pas n'importe quoi, ces chiffres. Je me suis exclamée intérieurement que ce n'était même pas un palindrome, pas comme le 20 février 2002 qui avait une autre allure et qui fut une journée mémorable pour moi, j'avais vingt ans, j'étais de l'autre côté de l'Atlantique, je clubbais etc.
Bon il fallait bien que je trouve quelque chose à leur répondre à mes mignonnes T ES. Surtout que la sonnerie avait déjà retenti, et qu'il fallait qu'on se mette au boulot, les limites à l'infini d'une fonction rationnelle n'attendent pas. Alors j'ai décidé qu'il fallait que je sois fidèle à mon personnage de prof de math et que je sois rationnelle. Je leur ai dit que je n'y croyais pas du tout, et que ce n'était que de la fiction qui s'amusait à faire peur aux gens pour faire de l'argent.
Et elles sont allées s'asseoir rassurées en disant "moi la prof de math je la crois j'ai plus peur". Elles sont tellement mignonnes, mes mignonnes T ES.
Un dessin super bon de Sylvain Euriot m'a fait repenser à mon seul et vrai coup de gueule en cuisine. Je ne cuisine que le minimum vital et en plus j'aime pas ça (cuisiner, parce que, quand même, je suis gourmande). Mais la grande exception, ce sont les pâtes. Les vraies pâtes italiennes que l'on peut déguster natures avec un filet d'huile d'olive et quelques copeaux de parmesan pour bien les savourer. Donc ce vrai coup de gueule concerne l'idée répandue que les pâtes, c'est la dernière roue du carrosse culinaire, et surtout que ça colle (???) et donc on fait n'importe quoi pour éviter ça. Bon alors une bonne fois pour toutes :
Elles m'ont expliqué qu'il y avait un film sur le 20 décembre 2012 qui serait la fin du monde d'après les mayas. J'ai immédiatement repensé aux raisonnements foireux des guides de Chichen Itzá qui additonnaient le nombre de marches d'escalier avec le nombre de serpents multiplié par 9 chiffre fétiche des mayas et finalement en prenaient le logarithme en base 7 chiffre sacré des mayas pour nous prouver qu'ils avaient apprivoisé le soleil.
Et puis mes mignonnes T ES m'ont dit que 20-12-2012, c'était quand même pas n'importe quoi, ces chiffres. Je me suis exclamée intérieurement que ce n'était même pas un palindrome, pas comme le 20 février 2002 qui avait une autre allure et qui fut une journée mémorable pour moi, j'avais vingt ans, j'étais de l'autre côté de l'Atlantique, je clubbais etc.
Bon il fallait bien que je trouve quelque chose à leur répondre à mes mignonnes T ES. Surtout que la sonnerie avait déjà retenti, et qu'il fallait qu'on se mette au boulot, les limites à l'infini d'une fonction rationnelle n'attendent pas. Alors j'ai décidé qu'il fallait que je sois fidèle à mon personnage de prof de math et que je sois rationnelle. Je leur ai dit que je n'y croyais pas du tout, et que ce n'était que de la fiction qui s'amusait à faire peur aux gens pour faire de l'argent.
Et elles sont allées s'asseoir rassurées en disant "moi la prof de math je la crois j'ai plus peur". Elles sont tellement mignonnes, mes mignonnes T ES.
Un dessin super bon de Sylvain Euriot m'a fait repenser à mon seul et vrai coup de gueule en cuisine. Je ne cuisine que le minimum vital et en plus j'aime pas ça (cuisiner, parce que, quand même, je suis gourmande). Mais la grande exception, ce sont les pâtes. Les vraies pâtes italiennes que l'on peut déguster natures avec un filet d'huile d'olive et quelques copeaux de parmesan pour bien les savourer. Donc ce vrai coup de gueule concerne l'idée répandue que les pâtes, c'est la dernière roue du carrosse culinaire, et surtout que ça colle (???) et donc on fait n'importe quoi pour éviter ça. Bon alors une bonne fois pour toutes :
On ne met pas d'huile dans l'eau des pâtes !!!!!!!!!
Ça ne sert à rien. Je pourrais vous en apporter la preuve chimique, mais vous pouvez aussi vous contenter de me croire sur parole, comme mes mignonnes T ES.
La seule solution pour manger de bonnes pâtes, c'est de les choisir italiennes. Il y a les Barilla et les De Cecco (dal 1886) (le top), mais aussi d'autres marques qui n'ont pas l'air comme ça, mais qui ont traversé les Alpes à pied (je préfère croire ça plutôt que de penser à d'éventuels litres de kérosène déversés dans l'atmosphère à cause de mon snobisme pastaien).
Le poison de ce monde, c'est l'ignorance.
La seule solution pour manger de bonnes pâtes, c'est de les choisir italiennes. Il y a les Barilla et les De Cecco (dal 1886) (le top), mais aussi d'autres marques qui n'ont pas l'air comme ça, mais qui ont traversé les Alpes à pied (je préfère croire ça plutôt que de penser à d'éventuels litres de kérosène déversés dans l'atmosphère à cause de mon snobisme pastaien).
Le poison de ce monde, c'est l'ignorance.