comptoir
Je reprends doucement. On a essayé de me convaincre par tous les moyens, on m'a suppliée à genoux, on m'a promis la lune si je revenais, alors comme je ne suis pas (toujours) cruelle, j'ai fini par céder. Cela dit, je suis incorruptible, donc j'ai refusé la lune. I'm back, mais je n'attends rien en retour. Juste votre passage par ici de temps en temps.
J'anticipe le sujet le plus insupportable des journaux après le chassé-croisé : le bac philo. Je ne supporte pas d'entendre des journalistes ou monsieur/madame toutlemonde se lancer dans des réflexions métaphysico-vasouillardes (comme disait ma prof de philo, justement) sur le sujet de la dissertation (comme s'il n'y avait qu'un seul sujet pour tous les bacheliers de toutes les filières), en croyant être capable de repasser le bac. Cela m'énerve même plus que quand monsieur/madame toutlemonde pense que le calcul, c'est des math. Mais là c'est pas de leur faute, c'est la faute de l'école qui dégoûte tout le monde des math.
La philo, c'est comme n'importe quelle épreuve d'examen, ça se travaille, ça se révise, ça s'apprend, oui oui, ça s'apprend. Il n'y a pas d'un côté les gens intelligents qui sont bons en philo par volonté divine, et d'un autre les gens complètement immatures qui sont incapables de disserter et le seront à vie. Non non l'école ce n'est pas ça, ou du moins c'est ce que je continue à croire naïvement. Alors chacun son métier et chaque chose en son temps. Un élève de terminale révise la philo et le reste, un journaliste informe, un citoyen s'informe, un prof enseigne et voilà.
Les journalistes et le bac philo. Grrrr. Les gens et les programmes scolaires. Grrrrrrr. Mais ça fera l'objet d'un prochain article.
Les voiles les dérangent mais pas les flics dans les écoles.