bêtises
J'adore les math, malgré la souffrance des concours qui aurait pu m'en détourner, m'en dégoûter pour toujours. Mais j'ai passé ce cap.
J'adore les math pour leur côté ardu et ingrat.
J'adore les math pour la jouissance presque physique d'arriver à un résultat.
J'adore les math pour leur pureté, leur beauté.
J'adore les math parce qu'elles ne sont pas sexy. (Elles sont mieux.)
J'adore les math pour l'abstraction, cette échappatoire, déconnection totale de la médiocrité de la vie.
Alors j'aimerais bien ne pas dire de bêtises sur les profs de math ou les matheux en général. Mais malheureusement, à part deux ou trois amis, le constat est triste : problèmes de sociabilité conscients (misanthropie marquée) ou inconscients, grand complexe de supériorité, incapacité à adopter une attitude professionnelle (travail d'équipe, politesse, ouverture à l'autre), sexisme...
En fait, je crois que le pire, ce qui fait que, contrairement à ce que je suis dans la vie en général, je perds toute indulgence et empathie, c'est la misogynie de ce milieu. De la part des hommes comme des femmes. Un prof d'info en prépa qui ne répond à mes questions qu'après avoir vérifié que j'avais bien ouvert le logiciel, des co-étudiants qui ne prennent pas en compte mes idées lors d'un travail de groupe (au final c'était souvent mon idée, qui marchait, tant pis pour eux), un collègue qui préférait regarder mon décolleté (pourtant très sage au boulot) plutôt que de participer à un débat sur le sujet du prochain bac blanc (mais du coup il disait oui à tout, c'était pratique), une collègue savamment mal fagotée qui me demande ironique si j'ai fait les soldes alors qu'elle parle Pythagore et Thalès avec les hommes, un collègue qui ne se remet pas de savoir que je (fille, plutôt jeune, qui a l'air d'avoir une vie hors-boulot) donne des colles en prépa alors que personne ne lui a proposé à lui. Et j'en passe.
Et j'adore les math et les matheux pour les exceptions.
(alors en fait pour prouver qu'une proposition est fausse, il suffit de trouver un contre-exemple, c'est-à-dire en langage courant une "exception", je peux vous donner un exercice typique de ce genre de démonstration
...
...
non allez j'arrête, vu le succès remporté par mon article sur les dominos de Berlin, faudrait pas que je sois trop récurrente hahaha, sinon vous allez tous partir, et moi, j'arriverais jamais à mon deux-centième commentaire)
J'ai le cœur d'une baroudeuse.
J'adore les math pour leur côté ardu et ingrat.
J'adore les math pour la jouissance presque physique d'arriver à un résultat.
J'adore les math pour leur pureté, leur beauté.
J'adore les math parce qu'elles ne sont pas sexy. (Elles sont mieux.)
J'adore les math pour l'abstraction, cette échappatoire, déconnection totale de la médiocrité de la vie.
Alors j'aimerais bien ne pas dire de bêtises sur les profs de math ou les matheux en général. Mais malheureusement, à part deux ou trois amis, le constat est triste : problèmes de sociabilité conscients (misanthropie marquée) ou inconscients, grand complexe de supériorité, incapacité à adopter une attitude professionnelle (travail d'équipe, politesse, ouverture à l'autre), sexisme...
En fait, je crois que le pire, ce qui fait que, contrairement à ce que je suis dans la vie en général, je perds toute indulgence et empathie, c'est la misogynie de ce milieu. De la part des hommes comme des femmes. Un prof d'info en prépa qui ne répond à mes questions qu'après avoir vérifié que j'avais bien ouvert le logiciel, des co-étudiants qui ne prennent pas en compte mes idées lors d'un travail de groupe (au final c'était souvent mon idée, qui marchait, tant pis pour eux), un collègue qui préférait regarder mon décolleté (pourtant très sage au boulot) plutôt que de participer à un débat sur le sujet du prochain bac blanc (mais du coup il disait oui à tout, c'était pratique), une collègue savamment mal fagotée qui me demande ironique si j'ai fait les soldes alors qu'elle parle Pythagore et Thalès avec les hommes, un collègue qui ne se remet pas de savoir que je (fille, plutôt jeune, qui a l'air d'avoir une vie hors-boulot) donne des colles en prépa alors que personne ne lui a proposé à lui. Et j'en passe.
Et j'adore les math et les matheux pour les exceptions.
(alors en fait pour prouver qu'une proposition est fausse, il suffit de trouver un contre-exemple, c'est-à-dire en langage courant une "exception", je peux vous donner un exercice typique de ce genre de démonstration
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non allez j'arrête, vu le succès remporté par mon article sur les dominos de Berlin, faudrait pas que je sois trop récurrente hahaha, sinon vous allez tous partir, et moi, j'arriverais jamais à mon deux-centième commentaire)
J'ai le cœur d'une baroudeuse.